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La belle histoire de Chris Nikic




Âgé de 20 ans, l’Américain est entré dans l’histoire du triathlon en Floride


"Ce matin, je me suis levé trisomique… Ce soir, je me coucherai Ironman !"

Ces mots sont de Chris Nikic, Américain de 20 ans qui est entré dans l’histoire de la discipline, ce dimanche, en Floride. Chris est, en effet, devenu le premier triathlète trisomique à accomplir un Ironman, soit les distances de 3,8 km de natation, 180 km à vélo, 42 km à pied. Toujours accompagné de son guide, Dan Grieb (17 Ironman au compteur…), le jeune homme a bouclé son épreuve en 16h46’09, soit 13’51 avant la limite autorisée.


Malgré plusieurs contre-temps comme des piqûres d’insectes et une malheureuse chute à vélo, Chris Nikic a été au bout d’un rêve qu’il a préparé pendant de longs mois, lui qui avait déjà participé au triathlon des Special Olympics. Mais ni son jeune âge ni son handicap ne l’ont empêché de franchir cette fameuse ligne d’arrivée et de s’entendre dire la célèbre phrase : "Chris, you are an Ironman", traduit "Chris tu es Ironman ".

Un aboutissement pour tous les amateurs, passionnés de triathlon longues distances.


Pour arriver à ses fins, malgré la fermeture des piscines et des centres sportifs en raison de la crise sanitaire, Chris s’est entraîné dur, au rythme de quatre heures par jour, six jours par semaine. Car la persévérance est sa principale qualité, lui qui fut opéré du coeur à l’âge de 5 ans, ce qui ne l’a pas empêché d’intégrer, quelques années plus tard, le programme des Special Olympics dans le cadre duquel il a pratiqué avec assiduité la natation et l’athlétisme avant le triathlon, mais aussi le basket-ball et le golf.


Au cours de ces derniers mois Chris Nikic a été très actif sur les réseaux sociaux, expliquant à ses milliers d’abonnés comment il s’entraînait avec des séances dont la devise était : "Chaque jour, 1 % meilleur".

Il était évident que ce dimanche serait pour lui une longue journée, qu’il devrait se montrer fort mentalement. Et il le fut ! Après 1h54’39, il sortit de l'eau fatigué, mais bien avant le temps limite. Puis, il monta sur son vélo pour couvrir les 180 km sans se plaindre une seule fois, malgré un genou en sang à cause d’une chute. Au bout de la distance, 8h12’37 d’efforts avant un… marathon de 42 km à pied, qu’il acheva, souvent en courant, parfois en marchant, toujours en avançant. Son chrono : 6h18’48.

Mais, surtout, un temps final de 16h46’09. Le temps d’un véritable exploit !

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