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"Ce n'est pas parce qu'un handicap ne se voit pas qu'il n'est pas là !", rappelle un papa orléanais



Un père orléanais dont l'enfant d'à peine 2 ans est porteur de handicap espère « une prise de conscience de l’existence de handicaps non visibles ». Il trouve choquant l'attitude de certaines personnes et humiliant de devoir sans cesse se justifier.

Non, ce n’est pas parce que l’on ne se déplace pas en chaise roulante que l’on n’est pas handicapé. Ce message, l’Orléanais Jimmy, père d’un enfant souffrant, entre autres, d’une myopathie congénitale, aimerait, au plus grand nombre, le faire passer. Parce qu’il en a assez. Assez de devoir « se justifier ». Assez de supporter des regards inquisiteurs. Parce qu’il ne veut pas que son petit garçon, d’à peine deux ans, se sente humilié. Au point, ça s’est déjà produit, d’en arriver à « retirer son foulard pour montrer sa trachéotomie ». Non visible mais bien réel Si Jimmy témoigne, c’est parce que « ce qui m’arrive à moi doit arriver à d’autres », et parce qu’il espère « une prise de conscience de l’existence de handicaps non visibles, mais bien réels. Notamment de la part du personnel aux caisses ». Et le père de famille de décrire ce qui lui est récemment arrivé dans un hypermarché de l’agglomération : « J’avais utilisé une scanette. C’est souvent ce que je fais pour gagner du temps car mon fils souffre aussi de problèmes d’hypoglycémies sévères depuis sa naissance. Alors je ne peux pas me permettre trop d’écarts », introduit-il. « Mais dans la file réservée aux scanettes, j’ai eu beau montrer ma carte d’invalidité, le caissier nous a ignorés, tout comme les clients. » L’Orléanais, en évoquant cet « incident », n’entend pas stigmatiser un employé ou une enseigne (qui s’est excusée), mais bien pointer du doigt « le comportement global de certaines personnes qui manquent d’empathie » ; « En plus, c’est la loi ! » Le père de famille raconte ce qui est arrivé à son frère : « Il a eu les jambes broyées par un chariot élévateur. Une fois, il en est arrivé à baisser son pantalon en public pour prouver qu’il était bien handicapé. » Voici le genre de faits « choquants » que Jimmy voudrait voir cesser. Et de finir en rappelant : « On peut tous être confrontés au handicap un jour. Soyons tolérants. »

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